Groupe de suivi « plus de maîtres que de classes »
Le SNPI, représenté par Catherine CHABAUDIE, participe au groupe de suivi « plus de maîtres que de classes » organisé par la DGESCO.
« Je remercie tous les collègues de leurs contributions qui ont alimenté mes propos lors de la première séance de travail dans le comité de suivi du dispositif « plus de maîtres que de classes », en février.
Le comité de suivi a pour mission d’élaborer un rapport au ministre pour juin 2015, avec une note d’étape en juin 2014 et une seconde en janvier 2015. Le comité suit le déploiement du dispositif, aux plans quantitatifs et qualitatifs, repère les projets innovants et les modalités d’accompagnement efficaces pour les équipes. Il est présidé par la rectrice de l’académie de Clermont-Ferrand. Y collaborent également différentes catégories de personnels de l’Éducation nationale (DASEN, IENA, IEN, directeurs, enseignants, maître E…) impliqués directement par sa mise en œuvre, mais aussi l’IGEN, la DEPP, des universitaires (dont R. Goigoux)… et les représentants des partenaires sociaux. Pour la FSU, Sébastien Sihr représente le SNUipp et je représente le SNPI.
Lors de la première réunion du comité, j’ai pu développer plusieurs points qui ressortaient de vos réponses, restant dans le strict cadre de notre champ de syndicalisation, le SNUipp développant les points qui concernent les enseignants.
Ces points s’articulaient pour l’essentiel autour de ces axes :
la nécessité de toujours associer les IEN à l’implantation des postes ;
la nécessité d’éviter tout émiettement (intervention dans une école inférieure à 0,5 ETP) ;
le rapport de confiance à rechercher avec les équipes, évitant notamment les tableaux de bord dont la tenue serait perçue comme une perte de temps sans effet sur les progrès des élèves et d’autre part le dogmatisme qui imposerait la co-intervention comme seule forme d’action possible et les élèves du cycle 2 comme seuls concernés ;
j’ai également suggéré que les ETP dédiés aux créations de postes fassent l’objet d’une dotation particulière, pour éviter les grandes disparités actuellement constatées. La comparaison des créations de postes effective pour le dispositif est en effet contrastée : quand les académies de Lilles et Versailles ont créé plus de 80 postes à la rentrée 2013-2014, celle de Créteil n’en a créé que 6, selon les chiffres remis par la DGESCO.
Lors de la réunion de mars, le comité aura à émettre ses premières recommandations pédagogiques après la présentation des premiers déploiements du dispositif par l’IGEN (C. Loarer) et une réflexion sur l’accompagnement des enseignants proposée par P. Picard, directeur du centre A. Savary. »
Catherine Chabaudie, SGA SNPI-FSU