Communiqué FSU, 17 décembre 2018
Les fonctionnaires doivent aussi être concerné-es par les mesures de pouvoir d’achat !
Alors que la Fonction publique compte 20% d’agent-es non titulaires souvent faiblement rémunéré-es, plus de 40% d’agent-es de catégorie C et plus de 75% dans la fonction publique territoriale dont les salaires de début de carrière sont proches du SMIC, aucune négociation ni discussion n’est, à ce jour, prévue dans la Fonction publique.
L’État employeur ne compte-t-il pas appliquer à ses propres employé-es ce qu’il demande aux entreprises de faire ?
Depuis son arrivée, les mesures du gouvernement n’ont cessé d’affaiblir le pouvoir d’achat des plus de 5 millions d’agent-es : gel de la valeur du point d’indice, remise en cause du protocole PPCR, mauvaise compensation de l’augmentation de la CSG, rétablissement du jour de carence… Dans la fonction publique aussi la colère est grande. La FSU demande l’ouverture de négociations pour des mesures concrètes en faveur du pouvoir d’achat des agent-es ainsi que la tenue d’un rendez-vous salarial dès le début de l’année 2019.
Elle met en garde le gouvernement et s’opposera à toute tentative de faire peser la mise en oeuvre des mesures annoncées pour les salarié-es par le président de la République sur les budgets de l’Etat. Alors que la population demande des services publics de qualité sur l’ensemble du territoire, ce serait de fait la condamner.
Communiqué FSU, 5 décembre 2018
Pour la FSU, face aux inégalités grandissantes et au sentiment d’abandon d’une grande partie de la population, le gouvernement doit apporter immédiatement des réponses qui améliorent les conditions de vie de toutes et tous : augmentation des salaires, des minima sociaux et des retraites, accès à des services publics de qualité sur tout le territoire, création d’emplois, réforme à venir du système de retraites … mais l’urgence de réponses sociales ne doit pas faire oublier la nécessité de traiter également de l’urgence écologique. La fiscalité écologique ne pourra trouver d’acceptation et de soutien qu’accompagnée de mesures synonymes de justice sociale et de progrès social.
Aucune promesse de plus d’égalité ne pourra se faire sans une réforme de la fiscalité juste et redistributive, sans revenir sur la suppression de l’ISF et sans une répartition plus juste des richesses produites pour une société plus solidaire.
Ces débats doivent maintenant s’ouvrir et déboucher sur des mesures concrètes et pérennes.
La FSU s’inquiète du silence du gouvernement concernant le rôle que devraient jouer les services publics tant dans la transition écologique que pour une meilleure cohésion sociale.
Les services publics participent des valeurs et principes qui fondent notre société, contribuent à davantage d’égalité et de solidarité. La FSU demande au gouvernement de revenir sur le projet de réforme de la Fonction publique tel qu’il est prévu à ce stade. Ce projet, dans le cadre de la baisse de la dépense publique, que le gouvernement entend maintenir, est incompatible avec un projet de société solidaire et égalitaire. Il vise à réduire l’accès à des services publics de qualité et de proximité pour tous-tes et tous, à dégrader les conditions d’emploi et de travail des agent-es.
A l’inverse de l’opération CAP22 et des décisions prises à sa suite, la FSU réitère sa demande d’un « Grenelle » de l’action publique qui permettrait tout à la fois de discuter et conforter les missions de services publics sur l’ensemble du territoire mais aussi le rôle des agent-es publics. Par ailleurs, la FSU rappelle que les questions de pouvoir d’achat sont également présentes au sein de la Fonction publique qui compte de très nombreux précaires et d’agent-es payé-es au Smic. Elle rappelle encore que les salaires sont actuellement gelés. C’est pourquoi, elle demande à nouveau l’ouverture de nouvelles discussions, avec toutes les organisations syndicales dans la Fonction publique, afin d’améliorer le niveau des salaires et les conditions de travail de toutes et tous les agent-es. Car il n’y a pas de services publics de qualité sans l’engagement quotidien des agent-es.
Il est de la responsabilité du mouvement syndical de porter devant le gouvernement les revendications des salarié-es. La FSU poursuit son engagement en ce sens et portera cette nécessité auprès de l’ensemble des organisations syndicales.
Communiqué FSU, 7 décembre 2018
La FSU demande solennellement au gouvernement d’entendre les revendications de la jeunesse
La FSU exprime sa vive émotion après les violences commises à l’égard des jeunes, notamment suites aux événements de Mantes la Jolie.
Elle condamne ces violences. Le gouvernement ne peut pas traiter ainsi la jeunesse: gardes à vue, déferrements devant la justice des mineurs… La FSU exige que ces jeunes ne soient pas poursuivis dans le cadre de procédures abusives et demande la levée des gardes à vue.
C’est une réponse politique qu’il faut apporter à ce mouvement. La FSU demande solennellement au gouvernement d’entendre les revendications de la jeunesse, de recevoir les organisations de jeunesse et celles des personnels pour trouver une solution négociée. Elle alerte, depuis le début de ce conflit, le Ministre de l’Éducation nationale et le gouvernement sur la gravité de la situation et elle a fait part à maintes reprises des inquiétudes tant pour les élèves que pour les personnels. Pour sortir de cette crise, la FSU a proposé que se tiennent immédiatement des discussions avec les organisations de jeunesse et les représentants des personnels.
Il s’agit d’entendre les inquiétudes des jeunes face à leur avenir et leurs revendications contre les réformes porteuses d’inégalités et pour améliorer le service public d’éducation.
La FSU demande solennellement et urgemment au gouvernement d’accéder à cette demande.
Communiqué FSU, 5 décembre 2018
La FSU demande au ministre d’entendre les inquiétudes de la jeunesse
Inquiétudes face à l’avenir, poids des inégalités sociales sur les parcours de formation, dégradation des conditions de scolarisation… de nombreux jeunes se mobilisent pour dénoncer les réformes en cours dans les lycées et contre le dispositif « parcours sup » qui organise une sélection à l’entrée à l’université.
Porteuse de la réussite de tous les jeunes, et particulièrement des plus fragiles et des plus défavorisés, de l’élévation du niveau de qualification, la FSU demande au Ministre d’entendre les demandes des lycéen-nes qui aspirent à une réelle démocratisation du système éducatif.
La FSU dénonce fermement la répression policière dont sont victimes les lycéen-nes. Le gouvernement doit très vite répondre à ce mouvement lycéen.
La FSU demande l’ouverture de discussions avec les organisations de jeunesse et les organisations syndicales pour répondre aux exigences de la jeunesse et remettre à plat les réformes en cours et améliorer les conditions de scolarisation des élèves.